La préfecture maritime rappelle les consignes de sécurité de base pour la plongée sous-marineface aux accidents qui restent nombreux. Des pratiques plus sûres se développent
Descendre dans le bleu, pour se promener sans contrainte, comme en apesanteur, dans des forêts de gorgones peuplées de mérous, dans un silence de cathédrale, seulement troublé par le rythme lent de sa respiration dans le détendeur.
Voilà ce qui attire des milliers de plongeurs, dans les eaux azuréennes plutôt qu’ailleurs. Parce qu’il fait beau, que l’eau est chaude, et que la faune sous-marine est riche. Ce qui explique que, statistiquement, le Var est le département qui détient le triste record des accidents de plongée.
Mais il n’y a pas de fatalité. Et devant ce constat, des plongeurs ont adopté de nouvelles mesures de sécurité, qu’ils s’imposent au-delà des exigences de la fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM).

Trop d’accidents
Déjà plus de 40 accidents de plongée, dont trois mortels, en Méditerranée depuis le début de l’année. Ce bilan est dans les mêmes proportions que celui dressé l’année dernière par le vice-amiral d’Escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la Méditerranée.
Il avait observé un certain nombre de points communs dans les accidents les plus graves. Ils s’étaient produits le plus souvent lors de plongées en autonomie, c’est-à -dire sans encadrement. Il s’agissait fréquemment de plongées au-delà de 40 m de profondeur. Enfin, les victimes étaient, pour l’essentiel, des plongeurs aguerris (niveau 3 ou 4), âgés d’une cinquantaine d’années.
Règles de base
Pour endiguer le problème, la préfecture maritime a de nouveau rappelé en début de saison estivale les règles de base de l’activité. D’abord être en bonne santé, et le vérifier par des visites médicales régulières. Avoir une bonne hygiène de vie : manger, s’hydrater, dormir. Eviter de plonger si l’on est fatigué ou stressé.
Il est capital de bien connaître l’activité, sa réglementation et de plonger selon les prérogatives autorisées par son niveau de compétences. Connaître son matériel et bien l’entretenir permettent d’éviter la panne ou le stress. Enfin, il faut se connaître soi-même, être attentif à sa forme physique, et ne pas se surestimer. Et, bien sûr, ne jamais plonger seul, ou sans sécurité de surface. Et c’est encore mieux de pratiquer avec un centre de plongée, qui a toujours le matériel de sécurité et l’oxygène médical à bord.
Source : http://www.varmatin.com/var/plongee-objectif-securite.941385.html